Jean-Philippe Tanguy, nouveau sénateur et figure montante du Rassemblement National, a récemment déchaîné une tempête politique en s’attaquant à Patrick Cohen sur son traitement de la propagande anti-RN. Dans une intervention percutante, Tanguy a dénoncé les manœuvres du gouvernement d’Élisabeth Borne, accusant l’exécutif de prendre le Parlement en otage avec des motions de rejet et des usages abusifs de l’article 49.3.
Alors que le climat politique est déjà tendu, Tanguy a mis en lumière le bilan désastreux de la macronie, rappelant que 493 recours à cet article, utilisé pour contourner le vote, ont été déclenchés sous le mandat d’Élisabeth Borne. Il a brandi ces chiffres comme une preuve de l’érosion de la démocratie parlementaire en France, s’opposant vigoureusement aux réformes jugées superficielles et aux décrets gouvernementaux.
Dans un discours passionné, Tanguy a appelé à un retour au dialogue et à la véritable démocratie, dénonçant le mépris affiché par certains membres du gouvernement. Il a évoqué le mépris pour le débat public, illustré par des ricanements inappropriés lors des annonces de nouvelles lois. En évoquant la nécessité d’une réforme profonde, il a également mis en avant les enjeux cruciaux de l’énergie nucléaire et de la souveraineté nationale.
Ce coup de semonce de Tanguy intervient alors que des appels à la dissolution de l’Assemblée nationale se font entendre, tant à gauche qu’à droite. Le Rassemblement National se positionne comme un acteur clé dans cette crise, prêt à assumer ses responsabilités si des élections anticipées devaient être convoquées. Face à cette situation explosive, l’avenir politique de la France semble plus incertain que jamais. Les tensions montent, et la scène est prête pour un affrontement décisif entre le gouvernement et l’opposition.