Pourquoi Amir est-il au cœur d’un scandale en Belgique ?

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**Pourquoi Amir est-il au cœur d’un scandale en Belgique ?**

Un véritable séisme secoue la scène musicale belge ! Le chanteur franco-israélien Amir, prévu sur la scène Proximus des Francopholies de Spa ce vendredi, est la cible d’une demande de déprogrammation lancée par dix artistes. Ce climat de tension et d’intolérance met en lumière les dérives inquiétantes qui gangrènent le monde artistique.

Les artistes Colt, Lovel, Isaac, Chos, Libra, Romea, Laura, Violi, Mado, et d’autres, refusent de partager l’affiche avec Amir, invoquant sa double nationalité franco-israélienne et sa participation à un événement à Hébron en 2014, où il aurait soutenu l’armée israélienne. Une situation qui frôle l’absurde, car aucun propos violent n’a été tenu par Amir, ni aucune provocation. Ce qui est en jeu ici, c’est une exclusion motivée par l’identité d’un artiste, une dérive qui met en péril la liberté d’expression au sein de la culture.

Amir, révélé par The Voice et représentant de la France à l’Eurovision, n’a pas encore réagi à cette attaque frontale. En juin dernier, face à des militants palestiniens perturbant son concert, il avait choisi de répondre avec dignité, prônant la paix à travers sa musique. Mais aujourd’hui, la paix semble plus que jamais menacée dans un monde où le communautarisme et l’intolérance prennent le pas sur l’art.

Cette affaire est un appel urgent à la réflexion : jusqu’où ira cette chasse aux sorcières dans le milieu artistique ? La culture, censée rassembler, se retrouve divisée par des considérations identitaires. Amir doit-il, lui aussi, se plier à cette pression ? La réponse à cette question pourrait bien redéfinir les contours de la liberté d’expression en Europe. Restez connectés pour des mises à jour sur cette affaire explosive.