Bruno Retailleau a lancé une attaque fulgurante contre le député LFI Sébastien Delogu, l’accusant d’irresponsabilité après son voyage controversé en Algérie. Alors que le pays est en proie à des tensions diplomatiques avec la France, Delogu a choisi de s’y rendre pour des vacances, provoquant un tollé. En embrassant le drapeau algérien et en vantant l’hospitalité du régime, il a déclenché une réaction immédiate.

Retailleau, au sein de l’Assemblée nationale, n’a pas mâché ses mots : « Le seul drapeau que j’embrasse, c’est le bleu, blanc, rouge », a-t-il déclaré, soulignant l’absurdité des propos de Delogu. Ce dernier a également été critiqué pour son silence face à la détention du journaliste français Christophe Glaise, condamné à sept ans de prison en Algérie pour un reportage dérangeant. Pendant ce temps, le régime algérien continue de mener un double jeu, expulsant des milliers d’Africains subsahariens dans des conditions inhumaines.

La situation est d’autant plus explosive que Delogu a tenté de faire de la propagande pro-algérienne alors que la France s’efforce de protéger ses citoyens en détresse. En tentant de promouvoir une agence de voyages durant son séjour, il a franchi une ligne éthique, suscitant l’indignation.

Face à la controverse grandissante, le parti LFI a tenté de se distancier de Delogu, affirmant que ses propos ne reflètent pas la position officielle. Mais la colère monte, tant sur les réseaux sociaux que dans l’Assemblée, où Retailleau a dénoncé « l’indignité » de ces actions. Le message est clair : le climat politique est tendu, et les erreurs de communication peuvent avoir des conséquences désastreuses. L’Assemblée nationale est en émoi, et l’affaire Delogu pourrait bien marquer un tournant dans les relations franco-algériennes.